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Anticiper la qualité d'observation du ciel

Explication de deux composantes pouvant perturber l'observation et comment les éviter. Voir descriptif détaillé

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Introduction

Observer notre ciel nocturne demande un peu de préparation. La météo est un point essentiel pour être sûr de ne pas se retrouver en dessous d’un ciel bâché par une couverture nuageuse. Mais un ciel sans nuage ne suffit pas. Comment peut-on prévoir la qualité d’observation ?

Le Projet

Pour obtenir une bonne qualité d’observation, il faut un ciel pur et sans turbulence. De nombreux facteurs ont une influence mais certains peuvent s’appréhender plus facilement. En voici deux qui sont assez faciles à comprendre.

L’humidité

Il vaut mieux éviter les endroits humides comme le long des cours d’eau ou le bord de mer. Il est préférable de privilégier les observations en altitude.
La notion d’humidité exprime la plus ou moins grande quantité d’eau contenue dans l’atmostphère sous forme de vapeur d’eau. La vapeur d’eau désigne un gaz composé de molécules d’eau. Elle est transparente et donc invisible (pas de buée, pas de brouillard, pas de nuage).
Nous parlons d’air sec quand l’humidité, donc la présence de vapeur d’eau dans l’air, est basse. Un air sec permet d’obtenir un ciel qui n’est pas « brouillé » par cette vapeur d’eau qui absorbe le rayonnement visible et donc opacifie le ciel. Avec un taux d’humidité élevé, les instruments peuvent aussi condenser.
Plus vous êtes haut, moins l’air sera chargée en vapeur d’eau, plus le ciel sera de qualité.

L’observatoire d’el Roque de los Muchachos à La Palma, aux Canaries, au dessus des nuages, à 2396m.

Le vent

Le vent est générateur de turbulences, si le lieu d’observation n’est pas assez dégagé, et remue la poussière en basse couche. Il fait également vibrer le matériel. Il est préférable d’observer des nuits sans vent ou de se mettre à l’abri pour éviter ces désagréments.

Le vent général émane d’un gradient de pression entre deux zones. L’air tend à s’écouler des anticyclones, centres de hautes pressions, vers les dépressions. Cet air est dévié par le mouvement global de la masse d’air sur la terre. Ce qui amène le principe énoncé par Buys Ballot : dans l’hémisphère nord, le vent tourne autour des anticyclones dans le sens des aiguilles d’une montre et tourne autour des dépressions dans le sens inverse.
Quand à la vitesse, plus les isobares sont resserrés plus celle-ci est élevée.
Des cartes météo représentant les anticyclones, les dépressions et leurs isobares sont disponibles sur les sites spécialisés.

Mais surtout ...

... particulièrement quand on débute, il ne faut pas se brider face aux éléments météorologiques et atmosphériques perturbateurs. Si le ciel n’est pas complètement bouché, il y a toujours quelque chose à apprendre.
Préparer une sortie astronomie apportera toujours de l’entrainement pour être encore plus au point le jour où les conditions seront au top. Il suffit de prévoir des observations d’exigences différentes et ne pas oublier les jumelles qui offrent des moments magiques, même la nuit, en pleine nature, sans avoir un ciel parfait.

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