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Bilan des séjours STAR FINDER 2021

Les réussites, les points clé de 2021 et les améliorations en vue du séjour Star Finder. Voir descriptif détaillé

Bilan des séjours STAR FINDER 2021

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Introduction

52 jeunes ont participé aux séjours du 4 juillet au 15 août. Toutes les semaines ont été mixtes. Cette année, nous avons fait de nombreuses images en astrophotos ainsi que 4 courbes photométriques.

Le Projet

Le but de ce séjour est d’initier les participants à l’astronomie (reconnaître les constellations, utiliser un télescope, comprendre ce que nous observons...) et à la photométrie. La technique de la photométrie permet de participer à des programmes de sciences participatives sur l’amélioration des connaissances des exoplanètes (Exoplanet Transit Database) et des étoiles variables.

Le public

Chaque semaine a été remplie de manière très différentes en terme d’inscrits. 18 enfants les deux premières semaines et moins de 10 les autres.

Il est toujours difficile de s’adapter quand les âges ou les connaissances préalables sont très différents et que, faute de participants en grand nombre, il n’y a qu’un éducateur. L’équipe a souvent fait des sous-groupes, et plusieurs ateliers avaient été pensé pour s’adapter à la différence de niveau. Nous pouvons encore progresser sur ce point.

Les encadrants

L’équipe s’est bien complétée, s’est soutenue et a progressé pendant l’été. Les connaissances théoriques et techniques pour emmener les participants à utiliser la photométrie sont nombreuses et complexes. Homogénéiser les compétences de l’équipe sont importantes d’ici la saison prochaine.

Les activités hebdomadaires

Les principales activités scientifiques ont été :
- Voir, comprendre et comment observer ce qui peuplent notre univers
- Atelier sur le principe de photométrie
- Atelier sur les principes de traitements des« bruits » en astrophoto et pour la photométrie
- Traiter les images
- Une autre méthode de détection des exoplanètes : les vitesses radiales
- Observations en soirée
- Mise en station et utilisation des télescopes
- Préparation du bivouac et nuit en bivouac
- Soirée à l’observatoire. Selon la météo, planétarium, observations
- Apprendre à reconnaître les constellations
- Apprendre à utiliser Stellarium
- Construction de son exoplanète rêvée
- Préparation, marche d’approche et bivouac

Support pour l’atelier sur le principe de la photométrie appliqué à la détection d’exoplanète.



La vie sur le centre étant aussi au cœur du séjour des participants, il y a eu également des grands jeux, des veillées, et certains ont participé à la cuisine.

Le bilan scientifique

Le projet scientifique était d’utiliser la technique de la photométrie pour deux issues. La détection d’exoplanètes déjà connues et qui nécessitent des précisions dans les mesures, et l’étude d’étoiles variables. Le défi était audacieux car nous devions être capable d’emmener les participants, de10 à 17 ans, vers la compréhension approximative de la technique en une journée. Nous avions identifié ce défi suite à notre expérience passée. En effet, selon les objets accessibles, le programme de la semaine et surtout de la météo, il était nécessaire d’être capable de réaliser des mesures dès le lundi soir.
Selon les semaines, et le souhait des participants, nous avons réalisé différentes courbes de lumière. De plus, les participants ont saisi la démarche et ont été capable de bien la restituer. Nous sommes donc très satisfaits de cette saison.
La prochaine étape est de passer le processus de publication sur les sites dédiés.







Courbe réalisée le 6 juillet montrant la fin du transit (00h51) de TrES 3b.










Dans le même champ, se trouvait une étoile variable (EB) ROTSE1J1752+3739. C’est une étoile binaire à éclipse, c’est à dire dans un système à deux étoiles, un compagnon plus sombre passe devant l’étoile la plus brillante.






Courbe réalisée le 12 juillet. Nous avons choisi cette courbe de transit d’exoplanète pour sa publication en ligne, car il y a de nombreux points de mesure et une marge d’erreur acceptable sur chacun de ces points. Elle est visible sur le site collectant les courbes d’amateurs pour les professionnels. Il s’agit donc ici de l’aboutissement du projet de recherche participative. La collecte de ces données pour l’amélioration des connaissances sur ces mondes inaccessibles.
http://var2.astro.cz/EN/tresca/tran...







Dans le même champ, une étoile variable du doux nom de GSC 03553-00845. C’est une binaire à contact (EW). Cela signifie que les deux étoiles du système sont proches, qu’elles tournent vite l’une autour de l’autre (plus exactement autour du centre du système), et que les phénomènes de gravité et de force centrifuge impliquent une déformation des astres, ici stable, les faisant ressembler à des cônes se rejoignant au niveau d’un point précis (le point de Lagrange 1).






Pour l’année prochaine, il est possible d’améliorer la précision du matériel en s’emparant davantage de la monture nouvellement acquise et ainsi d’avoir une meilleure prise de données. Il serait aussi intéressant de mettre en place une pédagogie qui permette aux participants de s’emparer non seulement de la technique et de la théorie liée à ce projet, mais également qui en maîtrise les enjeux et sa finalité.
Il y a eu des semaines où les participants préféraient ne faire que de l’astrophotographie. La technique est proche de la photométrie, ainsi les défis pédagogiques et techniques sont similaires. Les résultats sont moins scientifiques mais tellement esthétiques.


Le bilan pédagogique

Nous avons mis en place deux choses nouvelles cette année. Une amélioration de la démarche pédagogique élaborée par l’ONG, afin de l’adapter à nos enjeux. Et une série d’ateliers permettant de manipuler les concepts de photométrie, de gestion des bruits liés à la photométrie, et de l’usage de cette technique dans le cadre des exoplanètes. Nous avons fabriqué une métaphore du soleil et des photons en douche et gouttes d’eau. Le capteur étant un seau en dessous. Les deux ont très bien fonctionné. L’amélioration de la démarche pédagogique va être diffusée dans l’ONG. L’atelier des seaux sera conservé pour l’année prochaine, avec des ateliers alternatifs pour les participants qui reviendront en 2022.
Un autre moment fort de la semaine est la sortie en bivouac. Cela permet d’immerger les participants dans la montagne, de se confronter aux voisins chlorophylliens et animales de notre planète, et de dormir, au sens strict, à la belle étoile !



Education aux sciences

L’astronomie est une vaste science et l’intérêt de ce séjour est aussi de discuter et transmettre une culture scientifique aux participants. Chaque éducateur scientifique a pu aborder, selon son parcours, de nombreux concepts et réflexions durant toute la saison.
Un point remarquable a été l’intervention de personnes extérieures. Mickaël de l’observatoire François-Xavier Bagnoux de Saint -Luc, Romaine TELLER de l’observatoire de Sion et spécialiste des galaxies, et Corinne CHARBONNEL de l’observatoire de Genève et spécialiste de la nucléosynthèse stellaire (qui est venue nous parler d’exploration lunaire entre autre). Nous avons également assisté à une conférence de Michel MAYOR, prix Nobel pour sa découverte de la première exoplanète par la méthode des vitesses radiales.
A noté que le ratio fille-garçon dans nos séjours et femme-homme dans la recherche nous est cher. Nous avons eu cette année 15 filles sur 52 inscrits en astronomie. C’est encourageant. Les interventions de Corinne et Romaine étaient également très importante. Pour finir, l’idéal serait d’avoir une équipe d’éducateurs mixte.

Matériel

L’investissement d’une nouvelle monture a permis d’avoir deux télescopes motorisés, ouvrant la possibilité de faire de la photométrie et de l’astrophoto en même temps. Avec les grands groupes ça a été un vrai plus.
Il reste à l’étalonner plus précisément et investir dans le chargeur de la caméra pour le refroidissement de celle-ci.
La construction d’un abris pour la grosse monture a surement fait gagner du temps. L’idéal pour l’année prochaine, sera d’avoir un abris plus grand pour ne pas avoir besoin d’enlever le tube.

A explorer

La spectrométrie devient de plus en plus accessible. Pour l’instant, à ma connaissance, il n’y a pas d’application directe pour la recherche amateurs. Nous restons aux aguets.

Résultats astrophotos

Voici quelques exemples de ce que nous avons obtenus avec les participants.

Photos / Vidéos

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